Québec en 2008: une ville en fête, une « cité culte » en devenir (?), mais une capitale en berne

par Alain Lavallée

Le 400e, un succès festif :

Avant le feu d’artifice final de ce soir, 31 décembre 2008, tout aura été écrit sur le grand succès festif du 400e de Québec : affluence touristique, spectacles courus, ambiance festive.

Nous avons  mis en ligne 14 billets portant sur les spectacles du 400e (catégorie « Musique »  de ce blogue). Céline Dion et Paul le Beatle, bien entendu, deux grands spectacles hyper médiatisés et très attendus. La fébrilité y était palpable.  Mais aussi deux grands événements dont les médias ont sous-estimé la portée populaire auprès des Québécois, le « Karaoké du 400e sur les Plaines » et « Paris-Québec sous les étoiles ».

1-    L’événement spectacle qui a été le plus sous-estimé est probablement « Le Karaoké du 400e » qui a eu lieu sur les Plaines le 15 juillet. Il s’agissait de fait tout autant d’un événement participatif que d’un spectacle, ce qui est un exploit d’autant plus remarquable. Animé par Yvon Deschamps, et chanté par quelque 80 000 participants de 7 mois à 77 ans, il a su toucher les cœurs. Encore au cours du dernier mois, le billet que j’ai rédigé sur ce thème est toujours l’un des deux ou trois billets du 400e le plus consulté par ceux qui viennent visiter ce blogue « Québec en Amériques ». Le premier étant souvent celui de McCartney (j’ai noté que ce billet est parfois traduit par les bons services de Google en anglais, en néerlandais, en allemand, en chinois, en japonais pour les internautes visiteurs…).

2-    Paris-Québec sous les étoiles a été qualifié avec justesse de « sommet de l’amitié franco-québécoise ». Cette soirée spectacle était porteuse d’une belle complicité entre les artistes, d’une amitié qui va au-delà des convenances. D’ailleurs bonne nouvelle, il est possible qu’il y ait l’été prochain, un « Paris-Québec 2« , sur les Plaines. D’autres artistes seraient conviés à recréer ce patrimoine partagé. Possible que ce Paris-Québec2 soit couplé au « Festival d’été de Québec ».  (Il faut dire qu’une cote d’écoute télévisuelle de quatre millions et demi de téléspectateurs est signe d’un intérêt certain tant en France (plus de 3 millions et demi ) qu’au Québec (850 000).

(Parmi ces quatorze billets que j’ai rédigés autour de divers spectacles musicaux, il y en a deux qui sont plus étoffés, car ce sont des bilans de spectacles du 400e d’une certaine manière : celui du 23 octobre « Musique et spectacles du 400e: bilan de la Grande Place » et dans une moindre mesure celui du 8 novembre « « 30e Gala de l’ADISQ et 400e de Québec : la « culture d’ici »à une croisée des chemins » »)

Après les inquiétudes, une fierté retrouvée pour les gens de Québec :

Autant les médias étaient quasi unanimement inquiets, sombres et critiques quant aux perspectives de réussite du 400e dans les mois qui ont précédé, et suivi le lancement du 31 décembre 2007, autant ils se sont transformés en chantres à l’unisson des mots fierté, réussite, succès.

Il faut avouer que les tiraillements qui secouaient la Société du 400e en 2007 étaient de fort mauvais augure. Mais le parcours 24 heures chrono en janvier a été apprécié, puis au mois de mai le succès du Championnat mondial de hockey a commencé à rassurer véritablement les esprits. C’est avec la mise en marche du Moulin à Images de Robert Lepage, à compter du 20 juin, que les doutes se sont dissipés.

Au bout du compte, oui on peut l’affirmer, les gens de la ville de Québec ont retrouvé une fierté tout à fait légitime. Dans Infiniment Québec, le cinéaste Jean-Claude Labrecque posait la question « Québec est-elle la plus belle ville du monde? ». Dans mon billet du 3 juillet, j’ai répondu :  Plus belle ville du monde? Je ne sais pas, mais sans aucun doute, Québec est une des plus belles villes d’Amérique du Nord, la plus originale. Elle a été amérindienne, puis française, puis britannique. Avec le vingtième siècle elle s’est étendue à la manière nord-américaine, mais tout en conservant et emmagasinant chacune de ces saveurs.  Elle en a graduellement réaménagé les couleurs et les formes patrimoniales a inventé une manière particulière de les agencer.  Elle avait des vues à couper le souffle sur le fleuve, aujourd’hui les Québécois ont accès au fleuve et se le réapproprie. Sa remarquable «Promenade de Champlain » quelle beauté, quel poumon, quel cadeau pour la qualité de vie… sa revitalisation de la rivière St-Charles… ses pistes cyclables,  son patrimoine bâti…

Québec, une destination « courue », une « cité culte » en devenir… (?)

Il suffirait peut-être de peu de choses pour que Québec puisse passer au cours des prochaines années au statut de destination « courue ». Il faudrait que se crée un « buzz » au sujet de Québec, comme l’ont mentionné le maire Labeaume, Daniel Gélinas et nombre d’intervenants au cours des derniers mois. Comme Barcelone est aujourd’hui une « cité culte », une destination dont il fait bon dire que l’on y a séjourné.

Vrai que Barcelone a été lancée sur la scène internationale par des Jeux Olympiques, mais ce n’est pas essentiel. Il faut se trouver des occasions d’être branché d’une manière ou d’une autre sur l’international. Sur ce plan il peut être bon d’attirer l’attention de cinéastes de talent.

Par exemple, le cinéaste français Cédric Klapisch a réalisé « L’Auberge espagnole » en 2002. Ce film a été tourné principalement à Barcelone. En peu de temps, l’Auberge espagnole est devenu un film culte pour les jeunes Européens (et tous ceux qui aiment se penser jeune). Barcelone est devenue, une ville où il faut être allé, une ville où il faut séjourner ou avoir séjourné. Tant et si bien que Woody Allen a suivi en 2008 avec «Vicky Christina Barcelona», où cette fois ce sont des États-Uniens qui séjournent à Barcelone… assurant de futures vagues de touristes à Barcelone pour les prochaines années, vagues étatsuniennes cette fois. Ces succès non planifiés ont suscité des réactions. La Suède espère que le tournage en cours des romans à succès « Millénium I-II-III » de Stieg Larsson aura un effet positif sur l’affluence touristique à Stockholm.

Le cinéma commandité-orienté-financé par les organismes étatiques de promotion du tourisme est aujourd’hui à la mode. L’Australie vient d’ investir dans «Australia». La Grèce a investi dans «Mamma mia» afin de mettre en valeur la beauté des îles grecques.  New York investit dans «Sex and the city».

Les organismes de tourisme d’Australie ont investi 50 millions $ dans la production du film « Australia », avec Nicole Kidman comme tête d’affiche… un clip de deux heures visant à mettre en valeur les paysages australiens au milieu desquels surnagent une histoire à l’eau de rose tendance  «Autant en emporte le vent» ou «African Queen»… L’Australie espérait ainsi produire un gigantesque succès aux guichets, dans le but de faire une promotion touristique…. Il semble bien que cela n’ait produit qu’une jolie boursuflure coûteuse assez vite retirée des écrans.

Le film « Infiniment Québec » de J.C. Labrecque est magnifique, mais ce sont les œuvres de fiction qui envoûtent les foules. Je ne pense pas qu’il soit intéressant de faire des œuvres sur commande à la «Australia». Ça fonctionne rarement à mon avis. «L’Auberge espagnole» n’était pas du tout un film sur Barcelone, mais un film vibrant qui se déroulait à Barcelone. Vaut mieux attirer des créateurs ou mieux encore tabler sur les siens, leur faire confiance. Et sur ce plan Québec peut compter sur des géants, même à l’aune de l’échelle mondiale… Robert Lepage et Guy Laliberté.

(Néanmoins, est-ce que quelqu’un pourrait passer un coup de téléphone à Cédric Klapisch car il prévoit tourner son prochain film en Amérique, peut-être même au Québec?  Ça serait bien qu’il puisse être conseillé par un Jean-Claude Labrecque, un Louis Bélanger, ou un Robert Lepage.)

Pour faire de Québec une destination prisée, il faudrait ajouter un, deux ou trois événements ciblés et les relier avec des événements déjà existants à Québec de manière à étoffer l’attractivité de Québec à lui permettre d’exprimer le «génie de ce lieu», de mettre en valeur son patrimoine tant naturel que culturel, de manière à rendre radiante sa personnalité, son âme profonde.

Quelques atouts de Québec…  un lieu où chacun voudra raconter y avoir séjourné…

Volet I: tabler sur un carnaval d’hiver à étoffer et propager

Sa nordicité : Québec est dotée d’un carnaval d’hiver qui est sur la bonne voie, avec un concours de sculptures de glace qu’il faudrait rendre de plus en plus international, une course de traîneau à chiens dans les rues de la ville, une course de canots sur glace (événement culturel rarissime) et d’autres activités proprement nordiques (bain « d’ours polaire », neige, spa nordique, hôtel de glace déjà existant, etc.) et bien sûr le « Red bull crashed ice » qu’il faudrait renommer autrement (« Patin extrême Red Bull » ? ).  (Il faudrait envisager dans le cadre du Carnaval d’y faire des ateliers de cinq minutes où serait enseigné aux touristes le « pas glissé » qui selon Louis-Edmond Hamelin est l’une des premières pratiques d’adaptation d’une population à l’hiver).

Volet II: développer un « Festival international » de films sur la nordicité, l’environnement et l’amérindianité

Un bon moyen de mettre en valeur cette identité nordique de Québec consisterait à développer un « Festival international  de films sur la nordicité« , sur l’hiver. En prenant soin d’y adjoindre un volet de documentaires sur les effets du réchauffement climatique (fonte de la calotte polaire arctique, effets sur la vie et sur l’environnement. Ainsi qu’un très fort volet de films autochtones (documentaires style « wapikoni » , mais aussi films de fictions) sur la vie des Autochtones du Moyen Nord et du Grand nord (Amérindiens et Inuïts). Nordicité, environnement, amérindianité… trois thèmes gagnants sur le plan international et qui sont profondément inscrits dans l’histoire même de Québec: ville nordique, ville du patrimoine mondial de l’Unesco, ville fondée suite à une entente avec les peuples amérindiens  (entente qui s’est passée à Tadoussac au printemps 1603, voir notre billet du 1 mai 2008: « Québec 1608-2008: un anniversaire qui relie la France et l’Amérique« .)

Volet III:  développer un spectacle célébrant l’Amérique franco-amérindienne dont Québec était la capitale

thème du spectacle… « Explorateurs, coureurs des bois et voyageurs d’Amérique »

Préparer et produire un spectacle musique-théâtre-opéra rock (avec accents circassiens), dans la foulée de Starmania, Notre-Dame de Paris, Don Juan, etc.))… autour du thème: « Explorateurs, coureurs des bois et voyageurs d’Amérique« .

Québec est née sous le signe des alliances amérindiennes et de la traite des fourrures. Québec était une place fortifiée, qui est devenue la capitale d’une Amérique franco-amérindienne. De Québec partaient explorateurs, coureurs des bois et voyageurs qui sillonnaient toute l »Amérique pour faire la traite des fourrures. Toute une série de forts reliés à Québec jalonnaient les fleuves St-Laurent et Mississippi, ouvrant les territoires des Pays d’en haut (autour des Grands Lacs) et les territoires au sud jusqu’à la Nouvelle-Orléans. Samuel Champlain, puis par la suite Louis Jolliet, Nicolas Perrot, Pierre-Esprit Radisson, Médard Des Groseillers, Pierre Lemoyne d’Iberville, René Cavelier de LaSalle, Jean Nicolet, Père Marquette, Toussait Charbonneau…etc. ont fait des alliances avec les Amérindiens, exploré un nouveau continent, fait la traite des fourrures.

Demander à des créateurs, des paroliers comme Luc Plamondon, ou Marc Chabot de Québec, avec des musiciens d’ici, ainsi que des metteurs en scène, qui ont déjà travaillé avec le Cirque du Soleil, Robert Lepage qui a fait la mise en scène de « Kâ », ou Dominic Champagne qui a fait la mise en scène de « Love » des Beatles, ou encore Franco Dragone, qui a travaillé à «  »O » » et à la mise en scène de quelques autres spectacles du Cirque du Soleil  de préparer, d’œuvrer autour d’un spectacle d’été et de début automne limité à l’Agora du Vieux Port. Parallèlement, il est déjà prévu que Robert Lepage présente un multimédia sur les silos à grains, 4 soirs semaine (Moulin à Images- Prise 2).

Franco Dragone, qui a préparé dans le cadre du 400e le « Potager des Visionnaires », travaille actuellement à la mise en scène d’un spectacle de ce type, qui s’appellera « Zorro« , un opéra rock en français qui sera produit par Vito Luprano (producteur exécutif de Céline Dion). Zorro sera lancé en 2010 au Québec (Zorro est ce héros de fiction mexicain, devenu mythique en Amérique du Nord). Peut-être que Québec pourrait attirer ce spectacle de Dragone à l’Agora pour l’été, mais éventuellement le spectacle sur les « explorateurs-coureurs des bois-voyageurs » de l’Amérique franco-amérindienne devrait prendre la relève et devenir le spectacle de l’été à Québec.

Québec n’a pas encore le rayonnement nécessaire pour attirer un spectacle permanent du Cirque du Soleil, mais du 24 juin au 24 septembre ce serait possible quelques jours semaines de présenter un spectacle-opéra rock avec des accents de cirque, ou tout au moins de danse-chorégraphie spectaculaire. Ce spectacle du type « comédie musicale » pourrait être présenté 3 soirs (tôt en soirée) et un ou deux après-midis par semaine à l’Agora du Vieux-Port… (4000 sièges). Cet éventuel « opéra rock-comédie musicale » pourrait avoir un effet de synergie avec les « Fêtes de la Nouvelle-France ».

-Les alliances franco-amérindiennes, le « Solstice des Nations » et fête nationale: le lancement du spectacle d’été de Québec

Le 21 juin est le Jour de la Fête des Peuples autochtones au Canada. Depuis quelques années, au belvédère Kondiaronk (sur le Mont-Royal) est commémorée la Grande Paix de Montréal de 1701 qui est au coeur de cette Amérique franco-amérindienne que Jolliet, Perrot, Radisson, La Salle, etc. ont sillonnée. (Kondiaronk était un grand chef Huron-Wendat qui a joué un rôle important dans cette Grande Paix de 1701). À cette occasion est célébré le Solstice des Nations où des représentants des communautés québécoises et autochtones reforment le cercle de la Fraternité, et célébrent le début du cycle solaire en allumant le feu de l’amitié. Les braises de ce feu sont ensuite transmises aux organisateurs de la Fête nationale du Québec. Elles servent à allumer le grand feu de joie du 23 juin de la Fête nationale qui est célébrée sur les Plaines d’Abraham à Québec. Événement à la fois protocolaire, symbolique et festif, le Solstice des Nations est de renforcer les liens d’amitiés entre les peuples vivant au Québec. L’arrivée de ces braises de l’amitié à Québec devrait aussi annoncer le lancement du spectacle « Explorateurs, coureurs des bois et voyageurs, qui se déroulerait du 24 juin au 24 septembre. Spectacle qui se déroulerait dans cette magnifique salle de l’Agora à ciel ouvert… pour la période de l’été… Ce spectacle serait aussi offert aux croisiéristes qui accostent à 100 mètres de l’Agora en août et septembre.

Afin de renforcer cette âme de l’Amérique des explorateurs, voyageurs et coureurs des bois, il faudrait que le Cirque du Soleil s’associe à Loto-Québec et développe à Montréal à proximité des rapides de Lachine (et du canal du même nom construit pour éviter ces rapides) une salle de spectacle permanente (conjointement au Casino). Il faut noter que ces rapides étaient nommé à l’époque Saut St-Louis, et que même Jacques Cartier s’y était rendu en 1535. Il s’agit d’un endroit mythique car au-delà de ces rapides il y avait la grande rivière qui menait aux océans et à la Chine…

D’où le nom de Lachine, d’où partaient ces explorateurs explorateurs qui ont sillonnés les mers intérieurs que sont les Grands Lacs, et ceux qui comme Joliet ont découvert le Mississipi ou comme Cavelier de la Salle ont navigué jusqu’à la Nouvelle-Orléans et au Golfe du Mexique… Lachine est devenu par la suite la porte des Pays d’en Haut où passaient les coureurs des bois et les voyageurs de l’Amérique franco-amérindienne (voir le billet de ce blogue sur cette question pour les intéressés). Champlain a fondé Québec en partie dans l’espoir que cette grande rivière qu’est le St-Laurent mènerait vers la Chine, et toutes les explorations et découvertes par-delà les rapides de Lachine vers les Pays d’en Haut et le Golfe du Mexique s’inscrivaient dans cet espoir d’une voie vers la Chine

Ce spectacle permanent greffé à un futur casino de Loto-Québec (ou un casino remodelé) référerait lui aussi à l’épopée des Nicolas Perrot, Pierre-Esprit Radisson, Pierre Lemoyne d’Iberville, René Cavelier de LaSalle, Louis Jolliet, Nicolet…. Etc. Explorateurs, Coureurs des bois et  Voyageurs qui ont sillonné l’Amérique franco-amérindienne… un siècle et demi avant qu’elle ne devienne étatsunienne.

Il y a déjà eu un projet très élaboré et des débats à Montréal justement sur la participation de Loto-Québec et du Cirque du Soleil dans un nouveau casino et une salle de spectacle permanente, et le site envisagé était justement à proximité du canal Lachine (on peut revoir le site, et même au besoin reconstruire sur les îles ou près des silos à grain à l’entrée du canal Lachine). Il faudrait réviser le dossier et envisager un spectacle-épopée thématique qui rejoint l’âme profonde de notre présence en Amériques.

Il y a déjà à Lachine un musée de Parcs Canada qui évoque  la traite des fourrures après 1800 principalement avec l’époque de la Compagnie de la Baie d’Hudson et des bâtiments où ces « voyageurs » allaient signer leur contrat d’engagement avant de s’engager à sillonner l’Amérique en canot. Mais il y a aussi la « Maison Amérindienne » de Mont-St-Hilaire qui amasse des fonds actuellement pour construire une salle d’exposition dédiée à ces explorateurs et coureurs des bois d’avant 180, les Nicolas Perrot, Pierre Esprit Radisson, Médard des Groseillers, Louis Jolliet, Robert Cavelier de La Salle, Le Moyne d’Iberville, etc.
Donc en résumé, le 21 juin lors de la fête des peuples autochtones, le cercle de la fraternité entre peuples du Québec fournit les braises qui lance des célébrations de la fête nationale mais aussi  le spectacle d’été à l’Agora du Vieux Port de Québec(du 24 juin au 24 septembre) musique-théatre-mulimédia et un peu de prouesses circassiennes-danse-chorégraphies).

Québec en 2008 a perdu ses complexes. Elle peut maintenant travailler de concert avec la métropole montréalaise. Une thématique articulée, Québec et Montréal ne serait que plus forte sur le plan international. Montréal aurait un spectacle-casino permanent créé par le Cirque du Soleil (cirque-musique).

La nation huronne-wendate a convié toutes les nations amérindiennes à célébrer le 400e.
La ville de Québec n’a pas pu assumer son rôle de capitale d’un peuple, d’une nation. Les régions n’ont pas été conviées à participer comme l’avait souhaité, le ministre Couillard (responsable de la région de la Capitale Nationale). Les projets qui visaient à commémorer les familles pionnières du Québec venues au XVIIè et XVIIIè siècles, ont été marginalisés ou annulés, ou reportés ou contremandés. Vous pouvez en lire des comptes-rendus partiels dans les billets du 13 juillet  «La démission du ministre Couillard et le 400e »  ainsi que celui du 6 octobre «  La grande vague et le 400e ».

___________________

PS:  en terminant pour ceux qui souhaitent se remémorer différents aspects du 400e de Québec

voici une liste de beaux livres parus à l’occasion du 400e.

Celui qui m’est apparu le plus remarquable est « Québec, quatre siècles d’une capitale« .

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/livres/200812/27/01-813427-les-plus-beaux-livres-du-400e.php